L’accélération de l’activité et la complexité des stacks techniques forcent les entreprises à redoubler d’efforts pour rester dans la course. Les ingénieurs et les équipes opérationnelles subissent une énorme pression, celle de rédiger plus rapidement du code de meilleure qualité. Pour cette raison, les équipes internationales DevOps ont choisi d’utiliser Slack à tous les niveaux : révision de code, communication transversale… Cela leur permet d’améliorer les fonctionnalités des produits, de les mettre en production plus rapidement, et de prendre ainsi l’avantage sur la concurrence.
Récemment, dans la conférence en ligne Comment l’ingénierie optimise les processus DevOps via Slack, les dirigeants de l’ingénierie et des opérations chez Vodafone, Solarisbank et Veepee ont expliqué comment leurs équipes utilisent Slack pour améliorer leur productivité, rationaliser les cycles de production et résoudre rapidement les incidents. Nous compilons ici leurs meilleurs conseils et pratiques.
Solarisbank réduit son temps de réponse aux incidents, dans le respect des réglementations
Pour l’entreprise berlinoise de Fintech, qui se décrit comme « une entreprise technologique possédant une licence bancaire », il est crucial de développer des produits et des services financiers innovants. « Pour nous, Slack est l’outil le plus efficace pour connecter les collaborateurs, les équipes et les outils », affirme Dennis Winter, vice-président des opérations techniques Solarisbank.
« Pour nous, Slack est l’outil le plus efficace pour connecter les collaborateurs, les équipes et les outils. »
L’équipe de Dennis Winter a développé Perry, une application personnalisée sur Slack qui facilite la gestion des incidents. La personne en charge de l’incident utilise Slack pour créer automatiquement un ticket et un canal spécifiques. Cela permet d’y inclure les collaborateurs concernés. Une fois l’incident résolu, l’équipe exporte le contenu du canal et l’ajoute à la documentation officielle des incidents. « Slack nous aide énormément dans la gestion des incidents », affirme Dennis Winter. « En cas de problème, nos équipes savent qu’elles doivent chercher dans le canal consacré à l’incident. »
Solarisbank possède une licence bancaire allemande, ce qui la soumet à un certain nombre de réglementations. Dennis Winter est sûr de respecter les exigences en matière de stockage des données avec la résidence des données de Slack. « Nous savons que nos données sont stockées en Allemagne, ce que les réglementations exigent dans notre pays », déclare-t-il. L’entreprise utilise également les paramètres de conservation personnalisables de Slack. « Nous pouvons créer des règles de conservation, que nous utilisons pour supprimer les messages et les informations partagées dans Slack au bout d’un an. Cette fonctionnalité est indispensable chez Solarisbank. »
Slack améliore également la communication quotidienne, notamment quand de nombreux collaborateurs sont en télétravail. Dennis Winter l’affirme, la plateforme centralise l’équipe et ses outils : « Slack offre une vraie liberté quand on développe des produits très différents. Il permet notamment d’inclure les API, d’intégrer certains outils et de travailler en toute transparence. »
Le service de vente en ligne Veepee développe une solide équipe technique dans ses canaux
Lorsque Julien Mangeard a pris le poste de directeur de la technologie chez Veepee, le site de vente en ligne français, il a présenté Slack dans le cadre d’un vaste projet de développement de l’entreprise. L’objectif : faire de Veepee l’un des leaders technologiques du e-commerce. « La première étape, retrace Antoine Millet, directeur des opérations informatiques chez Veepee, c’était de transformer la culture de la communication chez Veepee grâce Slack, un outil multiplateforme simple à utiliser, accessible et modulable. »
En abandonnant les e-mails au profit de Slack, nous avons développé une équipe technique forte et soudée dans l’entreprise. Nous avons d’abord commencé par un phase de test avec 300 ingénieurs. Veepee a ensuite élargi le déploiement de Slack à l’ensemble de ses 6 000 collaborateurs. Chaque stack technique s’est vu attribuer son propre canal, ce qui permet de poser des questions et d’obtenir l’aide d’autres ingénieurs.
« La première étape, c’était de transformer la culture de la communication chez Veepee grâce Slack, un outil multiplateforme simple à utiliser, accessible et modulable. »
La première phase a donc consisté à déplacer la communication interne des e-mails aux canaux publics. Les leaders techniques de Veepee se sont ensuite concentrés sur la capacité de Slack à centraliser les réponses aux incidents. L’équipe d’Antoine Millet a développé une base de données détaillée et exhaustive des incidents. Elle répertorie aussi bien les erreurs minimes que les problèmes majeurs liés au site web. Plus besoin d’entrer manuellement les détails de chaque incident ; les informations essentielles sont récupérées dans le canal d’incident afférant. Ainsi, 80 % des informations relatives aux incidents sont renseignés automatiquement par Slack dans la base de données.
Mais pour Veepee, tout ne se résume à une question d’outils et de processus. Slack renforce une culture de communication et de transparence qui est à la base du succès DevOps de l’entreprise. « Nous avons créé un écosystème complet pour beaucoup d’équipes », affirme Antoine Millet. « Aujourd’hui, nous envisageons de démocratiser DevOps. »
Vodafone réduit le temps de résolution des incidents grâce à des flux de travail automatisés
Les dirigeants techniques du groupe de télécommunications Vodafone utilisent Slack pour lancer de nouvelles pratiques d’ingénierie. Toutes les marques de l’entreprise collaborent sur Slack. Cela va des règles de codage à la mise en production, en passant par la programmation en binôme, précise Robert Greville, le directeur de l’ingénierie web chez Vodafone.
Robert Greville a vu dans Slack le moyen de simplifier des processus complexes, comme les demandes de mise en production. « Le mois dernier, nous avons effectué 120 déploiements directs suite à la mise en production », déclare-t-il. « Avec autant de mise en production, l’équipe a du mal à gérer toutes les demandes qui lui parviennent. »
L’équipe de mise en production utilise le générateur de flux de travail pour gérer l’affluence. Cet outil simple automatise les tâches quotidiennes et permet de se concentrer sur les demandes des développeurs et les dates de déploiement envisagées. Aujourd’hui, les développeurs n’ont plus qu’à remplir un formulaire avec le nom de la production, les informations et le ticket Azure DevOps associés. Ces informations sont ensuite publiées dans un canal public. Les équipes de publication et de développement ont ainsi accès aux calendriers des projets.
PagerDuty est une autre intégration essentielle. Grâce à une commande barre oblique rapide dans Slack, l’équipe en charge des incidents peut déterminer qui appelle, qui s’occupe de l’incident et qui est en charge du service. En identifiant le bon contact en quelques secondes, Vodafone a réduit le temps de résolution moyen des incidents, qui est passé de 15-20 minutes à 5 minutes.
« Slack nous offre l’opportunité de résoudre directement les incidents grâce aux canaux de communication instantanés. Ils sont non seulement utilisés par nos équipes numériques, mais également par nos partenaires des opérations et des marques », affirme Robert Greville. « Dès le départ, tous les collaborateurs concernés sont impliqués, des développeurs aux équipes opérationnelles en service. »
« Dès le départ, tous les collaborateurs concernés sont impliqués, des développeurs aux équipes opérationnelles en service. »
Slack permet aux équipes d’améliorer leur collaboration transversale, de réduire le temps de réponse aux incidents et de simplifier les processus complexes. DevOps est certes compliqué, mais les flux de travail automatisés et la communication par canaux rendent son utilisation plus agréable, efficace et productive.